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  le blog proustpourtous

Les réflexions d'une proustienne sur sa vie, et en quoi elle lui rappelle dans des épisodes du quotidien des passages de "A la recherche du temps perdu"

être audacieux, et concis ; being bold and concise

Publié le 15 Septembre 2012 par laurence grenier

Comme je cherchais un texte de Proust pour présenter quelques femmes entrepreneurs lors d'un colloque auquel je vais participer la semaine prochaine (avec toujours dans l'idée que je peux citer Proust dans toutes circonstances), j'ai trouvé cette citation sur internet, mais pas l'origine de l'extrait:

 

L'audace réussit à ceux qui savent profiter des occasions

 J'essaierai de  l'être sous mon arbre demain Dimanche 14 septembre au Parc de Sceaux, à 17 heures:

 

entrée du "Petit château", 9 rue du Dr Berger ( quand on regarde le portail de l'église de Sceaux,  c'est tout de suite à 

droite).

Aussitôt entrés dans le parc vous verrez une pièce d'eau. Nous y serons

rue du Dr Berger adresse de l'entrée: 9 rue du Dr Berger

 

entree petit chateau l'entrée (petit chateau) on sera juste derrière, sous un beau marronnier

 

 

 

 

As I was looking for an excerpt from Marcel Proust to introduce an entrepreneur woman, during a convention I am attending next week - as my challenge is always to give Proust' opinion on any topic - Ifound that on internet, but no detail to its location in In Search of Lost Time:

 

Boldness rewards those who know how to seize opportunities

 

 

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Z
<br /> <br /> C'est la scène du baiser raté...<br /> <br /> <br /> «Finissez ou je sonne», s’écria Albertine voyant que je me jetais sur elle pour l’embrasser. Mais je me disais que ce n’était pas pour ne rien faire qu’une jeune fille fait venir un jeune homme<br /> en cachette, en s’arrangeant pour que sa tante ne le sache pas, que d’ailleurs l’audace réussit à ceux qui savent profiter des occasions; dans l’état d’exaltation où j’étais, le visage rond<br /> d’Albertine, éclairé d’un feu intérieur comme par une veilleuse, prenait pour moi un tel relief qu’imitant la rotation d’une sphère ardente, il me semblait tourner telles ces figures de Michel<br /> Ange qu’emporte un immobile et vertigineux tourbillon. J’allais savoir l’odeur, le goût, qu’avait ce fruit rose inconnu. J’entendis un son précipité, prolongé et criard. Albertine avait sonné<br /> de toutes ses forces."<br /> <br />
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