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  le blog proustpourtous

Les réflexions d'une proustienne sur sa vie, et en quoi elle lui rappelle dans des épisodes du quotidien des passages de "A la recherche du temps perdu"

Fête de l'amitié et de l'amour au café de la mairie, quelques photos

Publié le 4 Juin 2016 par proust pour tous

Geneviève et Danièle, puis Irène et Renée,  représentant l'amitié, Laurence et Irène
Geneviève et Danièle, puis Irène et Renée,  représentant l'amitié, Laurence et Irène
Geneviève et Danièle, puis Irène et Renée,  représentant l'amitié, Laurence et Irène

Geneviève et Danièle, puis Irène et Renée, représentant l'amitié, Laurence et Irène

Hélène et Jérôme, personnages de "Le bleu et le jaune"

Hélène et Jérôme, personnages de "Le bleu et le jaune"

Paule, Catherine, Marie-Pierre (en visite, d'Australie) et sa soeur Irène, représentent l'amitié

Paule, Catherine, Marie-Pierre (en visite, d'Australie) et sa soeur Irène, représentent l'amitié

Laurence, Jean-Michel et Paule, l'auteur et des représentants de l'amitié

Laurence, Jean-Michel et Paule, l'auteur et des représentants de l'amitié

Hélène, Jérôme, Marie-Pierre, Laurence, quatre personnages dans "Le bleu et le jaune", représentant l'amour et l'amitié

Hélène, Jérôme, Marie-Pierre, Laurence, quatre personnages dans "Le bleu et le jaune", représentant l'amour et l'amitié

photo "le bleu et le jaune" gagnante par Catherine Le Gallen (qui a pris quelques clichés durant la soirée)
photo "le bleu et le jaune" gagnante par Catherine Le Gallen (qui a pris quelques clichés durant la soirée)

Le summum de la soirée, ce fut lorsque Jean-Michel Tesseron, parlant d'une vieille tante très pingre, la cita: au cours d'un des rares repas qu'elle avait offert à ses petits-neveux, et où elle servait des oeufs (sans doute durs):

-Servez-vous bien, prenez du blanc, prenez du jaune !

– Enfin, pour finir, conclut le duc, Zénaïde insistait pour qu'Oriane vînt déjeuner, et comme ma femme n'aime pas beaucoup sortir de chez elle, elle résistait, s'informait si, sous prétexte de repas intime, on ne l'embarquait pas déloyalement dans un grand tralala, et tâchait vainement de savoir quels convives il y aurait à déjeuner. « Viens, viens, insistait Zénaïde en vantant les bonnes choses qu'il y aurait à déjeuner. Tu mangeras une purée de marrons, je ne te dis que ça, et il y aura sept petites bouchées à la reine. – Sept petites bouchées, s'écria Oriane. Alors c'est que nous serons au moins huit ! »
Au bout de quelques instants, la princesse ayant compris laissa éclater son rire comme un roulement de tonnerre. « Ah ! nous serons donc huit, c'est ravissant ! Comme c'est bien rédigé ! » dit-elle, ayant dans un suprême effort retrouvé l'expression dont s'était servie Mme d'Épinay et qui s'appliquait mieux cette fois.
– Oriane, c'est très joli ce que dit la princesse, elle dit que c'est bien rédigé.
– Mais, mon ami, vous ne m'apprenez rien, je sais que la princesse est très spirituelle, répondit Mme de Guermantes qui goûtait facilement un mot quand à la fois il était prononcé par une Altesse et louangeait son propre esprit. « Je suis très fière que Madame apprécie mes modestes rédactions. D'ailleurs, je ne me rappelle pas avoir dit cela. Et si je l'ai dit, c'était pour flatter ma cousine, car si elle avait sept bouchées, les bouches, si j'ose m'exprimer ainsi, eussent dépassé la douzaine. » Le côté de Guermantes
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