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Matinée radieuse, rencontres épatantes, ventes dont on ne rougit pas (11 livres vendus, Jean-Jacques est content), madeleines absolument délicieuses (offertes par le restaurant Madeleine, en face de l'église).
C'est mon frère Fifi qui a apporté table, chaises et parasol, il habite tout près. Le placier du marché m'a offert mon emplacement "un geste pour la culture" à condition que je transmette à mon frère le message du camion/pizza: "Vous direz à Fifi qu'il y a promotion sur les pizzas aujourd'hui pour lui: 2 pizzas payées, 1 emportée." La matinée commence bien.
Parmi les chalands qui s'arrêtent à mon stand, dont plusieurs doivent revenir m'écouter le lendemain à 14 h30, plusieurs m'encouragent à faire jouer le documentaire "Les envoûtés de Proust", au cinéma de Sceaux, le Trianon: je vais essayer. D'autant que parmi les visiteurs se trouve Florence Arnaud, grâce à qui j'ai pu faire filmer ma banderole depuis un drome, une banderole que m'avait offerte la mairie d'Illiers Combray, et que j'avais déroulée autour de l'église, ici filmée et commentée par Patrice Louis, le fou de Proust:
Et aussi à Cabourg, devant le Grand Hôtel
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Enfin dans la librairie du Roule, à Neuilly:
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L'art contemporain aime les oeuvres éphémères, et si Proust a écrit une oeuvre immortelle, sa phrase banderolée l'a représentée "à la christo", elle s'est baladée en France dans des endroits proustiens, ou qui le sont devenus par la force de sa présence gargantuesque, et le film de Patrick Bazin et Emmanuelle, qui célèbre les amoureux de Proust, lui rend aussi hommage.
C'est ainsi que dimanche 25 septembre, à 14 h 30, devant l'église je vais lire des madeleines, et peut-être en faire déguster au public, un art lui aussi totalement éphémère.