Dans Le Monde du lundi 20 septembre, Pierre-Antoine Delhommais écrit:
Ce n'est pas que Christine Lagarde nous ait déçus, bien au contraire. D'abord on lui sait gré de nous avoir réconfortés, et surtout bien fait rire, au plus fort de la crise, avec ses propos d'un optimisme décalé. Ensuite, parce que son aisance et son élégance naturelles, son petit côté Duchesse de Guermantes, font merveille lors des sommets internationaux, et donc le plus grand bien à l'image de la France à l'étranger. Qui en a, en ce moment, bien besoin.
Le duc quitta son frère après une significative étreinte et nous descendîmes tous trois l’immense escalier de l’hôtel de la Princesse.Des deux côtés, sur les marches les plus hautes, étaient répandus des couples qui attendaient que leur voiture fût avancée. Droite, isolée, ayant à ses côtés son mari et moi, la duchesse se tenait à gauche de l’escalier, déjà enveloppée dans son manteau à la Tiepolo, le col enserré dans le fermoir de rubis, dévorée des yeux par des femmes, des hommes, qui cherchaient à surprendre le secret de son élégance et de sa beauté.
Marcel Proust Sodome et Gomorrhe II, chapitre premier
The Duke parted from his brother after a meaningful embrace, and the three of us began to descend the immense staircase of the Princess's house.
On either side of us, on the topmost steps, were scattered couples who were waiting for their carriages to come to the door. Erect, isolated, flanked by her husband and myself, the Duchess kept to the left of the staircase, already wrapped in her Tiepolo cloak, her throat clasped in its band of rubies, devoured by the eyes of women and men alike, who sought to divine the secret of her beauty and elegance.