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  le blog proustpourtous

Les réflexions d'une proustienne sur sa vie, et en quoi elle lui rappelle dans des épisodes du quotidien des passages de "A la recherche du temps perdu"

Avant internet; Before internet

Publié le 25 Avril 2013 par proust pour tous

J'attends la livraison de mes livres Les sept leçons de Marcel Proust, et pour calmer mon impatience, je cherche sur le web comment je pourrai utiliser réseaux, amis et sites divers pour le faire connaître...

 

Pour Mme Cottard, mon père s’étonnait que Mme Swann pût trouver quelque avantage à attirer cette bourgeoise peu élégante et disait: «Malgré la situation du professeur, j’avoue que je ne comprends pas.» Ma mère, elle, au contraire, comprenait très bien; elle savait qu’une grande partie des plaisirs qu’une femme trouve à pénétrer dans un milieu différent de celui où elle vivait autrefois lui manquerait si elle ne pouvait informer ses anciennes relations de celles, relativement plus brillantes par lesquelles elle les a remplacées. Pour cela il faut un témoin qu’on laisse pénétrer dans ce monde nouveau et délicieux, comme dans une fleur un insecte bourdonnant et volage, qui ensuite, au hasard de ses visites, répandra, on l’espère du moins, la nouvelle, le germe dérobé d’envie et d’admiration. Mme Cottard toute trouvée pour remplir ce rôle rentrait dans cette catégorie spéciale d’invités que maman qui avait certains côtés de la tournure d’esprit de son père, appelait des: «Etranger, va dire à Sparte!»

A l'ombre des jeunes filles en fleurs, I

 

 

I can't wait to receive the delivery of my books The Seven Lessons of Marcel Proust, and to be patient, I am searching the web for the best possible route to promote it.

 

As for Mme. Cottard, my father was astonished that Mme. Swann could find anything to be gained by getting so utterly undistinguished a woman to come to her house, and said: “In spite of the Professor’s position, I must say that I cannot understand it.” Mamma, on the other hand, understood quite well; she knew that a great deal of the pleasure which a woman finds in entering a class of society different from that in which she has previously lived would be lacking if she had no means of keeping her old associates informed of those others, relatively more brilliant, with whom she has replaced them. Therefore, she requires an eye-witness who may be allowed to penetrate this new, delicious world (as a buzzing, browsing insect bores its way into a flower) and will then, as the course of her visits may carry her, spread abroad, or so at least one hopes, with the tidings, a latent germ of envy and of wonder. Mme. Cottard, who might have been created on purpose to fill this part, belonged to that special category in a visiting list which Mamma (who inherited certain facets of her father’s turn of mind) used to call the ‘Tell Sparta’ people.

Within a Budding Grove, I

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B
<br /> c'est trés méprisant pour la Madame Cottard qui accompagnera votre découverte du monde - sans pitié- de l'édition. Elle saura qu'elle est votre bonne amie Cottard et vous, vous ne pourrez la<br /> regarder que comme le symbole de votre vanité. Halala !!!<br />
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P
<br /> <br /> voir le billet d'aujourd'hui<br /> <br /> <br /> <br />