En route pour l'exposition de Vermeer à Illiers Combray, un tableau qui ne suit pas le duo coloré dominant (jaune et bleu) chez le peintre, mais où le vert prouvait que les volets de la maison représentée étaient fermés, alors que le rouge rappelait qu'ils étaient ouverts, comme cela se faisait à Delft, en 1658.
En route aussi, ce tableau que j'aime beaucoup et où le jaune et le bleu triomphent:
Et dans le tableau tant chanté par Proust, une description du bleu et rose, avant d'arriver au jaune seul, le jaune le plus célèbre de la littérature et des travaux publics, dans "la mort de Bergotte".
"Enfin il fut devant le Ver Meer qu'il se rappelait plus éclatant, plus différent de tout ce qu'il connaissait, mais où, grâce à l'article du critique, il remarqua pour la première fois des petits personnages en bleu, que le sable était rose, et enfin la précieuse matière du tout petit pan de mur jaune."
J'irai bientôt apporter à Illiers Combray ces magnifiques reproductions (de la taille des originaux, et de leurs cadres, il y en a 18) grâce à la gentillesse et la voiture à hayon de Jean-Jacques Salomon, que j'essaierai durant le trajet de convaincre d'éditer mon petit roman "Le jaune et le bleu".
En attendant et pour quitter Proust, au profit de Diderot dont j'apprends l'incipit de "Jacques le fataliste", tandis que je lis un gros bouquin passionnant de Jacques Attali "Diderot":
Prochain rendez-vous en août: le mardi 8 et le vendredi 11 (deuxièmes du mois), à 18 h péristyle Montpensier
Comme aurait dit Diderot en commençant Le neveu de Rameau:
"Qu'il fasse beau, qu'il fasse laid, c'est mon habitude d'aller sur les SIX heures du soir me promener au Palais-Royal.
Rendez-vous suivants
vendredi 8 septembre et mardi 12 septembre