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Un plateau très brillant, des hommages émouvants, dans un bureau magnifique, sous les lambris dorés, voici où m'avait invitée Aymeric Peniguet de Stoutz, administrateur du Palais Royal et grand récitant du 2ème mardi ou 2ème vendredi de chaque mois, hier soir, une occasion de me présenter comme la "présidente du PAR CŒUR" à de nombreux officiels du Ministère de la Culture, où tout le monde le connait, et semble l'apprécier. Bien qu'Aymeric m'ait prévenue que je ne pourrais pas distribuer mes prospectus, j'en avais mis quelques-uns dans mon petit sac offert par Jules, aucazou.
Aymeric m'avait également prévenue: on ne réciterait pas et je ne pourrais pas dire ma phrase de Proust favorite ("Et comme dans ce jeu où les Japonais.."), il s'agissait d'un hommage à Christian Bobin, disparu récemment.
La ministre, très sympathique, anima la séance (près de 2 heures) où des poids lourds de la culture se succédèrent, Mais quand le premier volontaire lecteur assis parmi les spectateurs se saisit du micro pour raconter sa passion pour le poète disparu, vlan, il lit une lettre qu'il avait écrite en mémoire de Bobin, agrémentée d'un poème de ses amis (cet ami était peut-être son moi?) et Aymeric se penchant vers moi: "Voici ce qu'il fallait éviter au PAR CŒUR, les auteurs qui se placent !" Tout le reste se déroula très bien, François Busnel et Eric Ruf en particulier lurent magnifiquement, devant le public nombreux (et assis heureusement, (je craignais que nous eûmes à rester debout).
Fin de séance, vais-je rester ? Je croise dans le couloir des célébrités comme Daniel Pennac ou Laure Adler qui se dirigent vers la salle réservée aux invités de Gallimard (Antoine Gallimard avait lui aussi fait une lecture à voix haute). Non, je préfère rentrer car je ne suis pas férue de lecture à voix haute, je préfère le papier (je vais d'ailleurs lire Très Bas, un livre de Christian Bobin sur François d'Assise) quand j'aperçois François Busnel qui se dirige vers la sortie. Je m'approche et lui demande si, après avoir été le chantre de la lecture à voix haute, il ne voudrait pas soutenir le PAR CŒUR ? Pourquoi pas me dit-il et apercevant mon petit prospectus (taille A6) m'en demande un. A.ymeric rigole. Et tandis qu'il cherche un endroit pour fumer sa pipe, je reprends mon manteau au vestiaire.
Et comme cette nuit a été intitulée NUIT DU CŒUR, je me dis que l'année prochaine nous aurons la NUIT DU PAR CŒUR
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Nuit du cœur : une Nuit de la lecture en hommage à Christian Bobin
Dans le cadre des Nuits de la lecture, la Ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, a souhaité rendre hommage à Christian Bobin. Au cours de cette soirée ouverte au public intitulée " Nuit du C...
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