Avec un petit rajout de Sylvie Stéphanidès:
Le premier jour, plus il y a de moments de travail, mieux cela vaut. Je conseille fortement d'en rajouter. Courts mais souvent....En épluchant ses légumes.... En prenant son café... Moi, j'écris le texte sur un petit morceau de papier que j'ai sur moi en permanence. J'essaie de ne pas le sortir.... Au maximum ! Et surtout pas de découragement. Selon son profil il faut plus ou moins de temps. La clé c'est "" Patience patience. Patience dans l'azur, Chaque atome de silence est la chance d'un fruit mûr "
Vous verrez, lorsqu'on y goûte... On devient addict ! 😀
Je propose, que, chaque jour de ce confinement désagréable, nous nous retrouvions, non pas à 20 h au balcon en train d'applaudir, mais (virtuellement) à 9 h (avec reprise à 10 h) et à 17 h (avec reprise à 18h) pour appliquer la méthode Daouk: commençons par du facile, et tous les jours progressons: les 2 premières lignes
LE CHAMEAU ET LES BÂTONS FLOTTANTS
Le premier qui vit un Chameau
S'enfuit à cet objet nouveau ;
Le second approcha ; le troisième osa faire
Un licou pour le Dromadaire.
L'accoutumance ainsi nous rend tout familier.
Ce qui nous paraissait terrible et singulier
S'apprivoise avec notre vue,
Quand ce vient à la continue.
Et puisque nous voici tombés sur ce sujet,
On avait mis des gens au guet,
Qui voyant sur les eaux de loin certain objet,
Ne purent s'empêcher de dire
Que c'était un puissant navire.
Quelques moments après, l'objet devient brûlot,
Et puis nacelle, et puis ballot,
Enfin bâtons flottants sur l'onde.
J'en sais beaucoup de par le monde
À qui ceci conviendrait bien :
De loin c'est quelque chose, et de près ce n'est rien.
Et en 9 jours, nous saurons ce texte parfaitement.
Pour ceux qui vont trop vite: le prochain texte sera la 1ère phrase de COMBRAY