PAR CŒUR : Le printemps de Charles d’Orléans
Le temps a laissé son manteau
De vent, de froidure et de pluie,
Et s'est vêtu de broderie,
De soleil luisant, clair et beau.
Il n'y a bête ni oiseau
Qu'en son jargon ne chante ou crie :
Le temps a laissé son manteau
De vent, de froidure et de pluie.
Rivière, fontaine et ruisseau
Portent en livrée jolie
Gouttes d'argent, d'orfèvrerie;
Chacun s'habille de nouveau:
Le temps a laissé son manteau.
une bonne idée de Philippe Morel !
Ce texte fait partie du projet de notre CHORALE SANS MUSIQUE post-confinement.
Me voici au parc de Sceaux, il y a 5 ans déjà, qui dit que je n'ai pas de suite dans les idées ? et je viens de recevoir un petit poème, via facebook "Fans de Marcel Proust" de Jean de Kerjouet: "Proche de sa demeure, en ce beau Parc de Sceaux /
Elle, la Proustienne, y alla d'un rondeau. /
Quittant Marcel pour Charles le temps d'un beau poème /
Voici DAME LAURENCE, si fidèle à elle-même. ".
Les proustiens ont du talent (et de la gentillesse) !