M. et Mme Proust au Café de la Mairie mercredi, une soirée érudite autant que distrayante

Pierre-Yves Leprince, appelé dans les couloirs de Gallimard où il publie ses enquêtes, Monsieur  PROUST, avec Laurence Grenier qui est reçue dans les nombreuses librairies où elles diffuse ses livres par un "Bonjour, Madame PROUST "

(Récemment alors que j'arrivai, après un long moment d'absence, à L'écume des Pages, cette belle librairie du bd St Germain, Guillaume, le libraire chargé de la littérature française me dit:

- Ça fait longtemps que je n'ai pas vu votre mari ! 

- Mon mari, me dis-je interloquée, et pensant qu'il faisait allusion à Jules, client assidu mais incognito, que je n'avais jamais présenté. Comment pouvait-il savoir qui il était ?

- Oui, votre mari, Marcel Proust, puisque vous êtes MME PROUST.)

La gravure derrière nous représente Saint-Sulpice.

Et n'oublions pas que dimanche c'est Pâques, et en même temps le 1er avril, couvrez-vous bien !

surtout par ces premiers matins encore froids de la semaine de Pâques Du côté de chez Swann

et Odette pour le 1er avril:

– Mais je ne sais pas, moi, je crois que c'était au Bois un soir où tu es venu nous retrouver dans l'île. Tu avais dîné chez la princesse des Laumes, dit-elle, heureuse de fournir un détail précis qui attestait sa véracité. À une table voisine il y avait une femme que je n'avais pas vue depuis très longtemps. Elle m'a dit : « Venez donc derrière le petit rocher voir l'effet du clair de lune sur l'eau. » D'abord j'ai bâillé et j'ai répondu : « Non, je suis fatiguée et je suis bien ici. » Elle a assuré qu'il n'y avait jamais eu un clair de lune pareil. Je lui ai dit « cette blague ! » ; je savais bien où elle voulait en venir. Du côté de chez Swann