
Suite à la journée organisée par la Mairie de Paris contre la phobie, et partant la discrimination contre les gros/grosses (langue particulièrement inclusive dans ce cas-là), j'ai retrouvé un texte que j'avais écrit l'an dernier, mais qui ne perd rien de son actualité, bien au contraire. Le Français, étant latin, est très sensible à l'apparence, de plus il est moqueur... Vu mon intérêt pour la toilette et mon appétit grandissant avec l'âge, je pense qu'il serait plus sage que je retourne vivre en Amérique, là où une jeune Française bien roulée, rencontrée à la table française (rendez-vous mensuel chez Maison Robert, le restaurant français chic de Boston), m'avait avoué être déçue par ses études dans un collège de Wellesley: "Je pourrais courir nue sur le campus, je crois qu'aucun Américain ne me regarderait !" J'avais pensé à l'époque qu'elle n'avait pas bien déchiffré la drague-à-l'américaine, impression confortée par le torrent de confessions féminines récentes.