VIVRE EN MÉTAPHORES : À L'AMÉRICAINE

Dans un article du NYT de ce matin, de Brett Stephens, une métaphore que tout le monde comprend, d'un grand auteur;

from Samuel Beckett, who is said to have mused: “When you’re in the sh— up to your neck, there’s nothing left to do but sing.”

Durant mes années américaines, je remarquai comme de nombreuses images concernaient le baseball, ou au pire le football, mais avec une exception de taille; SHAKESPEARE. dont celle-ci très célèbre;

 “All the world’s a stage,/ And all the men and women merely players.”  As You Like It. Act-II, Scene-VII 

Et je me disais eux les Anglo-saxons ils ont Shakespeare et nous les Français on a MARCEL PROUST, qui par exemple se sert de Shakespeare dans une de ses métaphores;

 Chacun des convives du dîner, affublant le nom mystérieux sous lequel je l'avais seulement connu et rêvé à distance, d'un corps et d'une intelligence pareils ou inférieurs à ceux de toutes les personnes que je connaissais, m'avait donné l'impression de plate vulgarité que peut donner l'entrée dans le port danois d'Elseneur à tout lecteur enfiévré d'Hamlet.Le côté de Guermantes 

Et Marcel Proust n'est-il pas l'auteur de la métaphore la plus connue au monde? La madeleine, que nous allons fêter le 18 novembre.

100 MÉTAPHORES DE MARCEL PROUST