CE LUNDI = MERCREDI au café de la Mairie place Saint- Sulpice, au 1er étage
Le café de la Mairie, au 1er étage, va passer l'épreuve du feu en ce qui concerne les amis de PROUSTpour TOUS, et le mercredi, rendez-vous habituel, va, cette semaine, avoir lieu lundi, plus précisément lundi 19 octobre, ce soir. Puis, pour la semaine du 2 novembre, le mercredi aura lieu le vendredi 6, avec une présentation de Claude Wittezaele, pour son livre attendu de tous les voyageurs férus de Proust, d'art, d'auteurs oubliés, de randonnées et de France profonde. Je vous en dirai plus d'ici là.
Pour revenir à ce soir, couturière de "Proust, Jules et moi.": je raconte ma vie, et Proust me répond par la voix de Marie-Laurence Tartas.
A 19h, pour un verre, à 19h 30, on ferme la porte de la salle au 1er pour être tranquille: soyez à l'heure, nous sommes déjà nombreux à penser assister à cette conférence tragi-comique, un genre nouveau, d'environ 1 heure. On peut dîner sur place après si l'on veut....
S'écrire c'est bien, se rencontrer c'est mieux!
Ma dépêche expliquait le téléphonage des Verdurin et elle tombait d'autant mieux que le mercredi (le surlendemain se trouvait être un mercredi) était jour de grand dîner pour Mme Verdurin, à la Raspelière comme à Paris, ce que j'ignorais. Mme Verdurin ne donnait pas de « dîners », mais elle avait des « mercredis ». Les mercredis étaient des oeuvres d'art. Tout en sachant qu'ils n'avaient leurs pareils nulle part, Mme Verdurin introduisait entre eux des nuances. « Ce dernier mercredi ne valait pas le précédent, disait-elle. Mais je crois que le prochain sera un des plus réussis que j'aie jamais donnés. » Elle allait parfois jusqu'à avouer : « Ce mercredi-ci n'était pas digne des autres. En revanche, je vous réserve une grosse surprise pour le suivant. » Dans les dernières semaines de la saison de Paris, avant de partir pour la campagne, la Patronne annonçait la fin des mercredis. C'était une occasion de stimuler les fidèles : « Il n'y a plus que trois mercredis, il n'y en a plus que deux, disait-elle du même ton que si le monde était sur le point de finir. Vous n'allez pas lâcher mercredi prochain pour la clôture. » Mais cette clôture était factice, car elle avertissait : « Maintenant, officiellement il n'y a plus de mercredis. C'était le dernier pour cette année. Mais je serai tout de même là le mercredi. Nous ferons mercredi entre nous ; qui sait ? ces petits mercredis intimes, ce seront peut-être les plus agréables. » À la Raspelière, les mercredis étaient forcément restreints, et comme, selon qu'on avait rencontré un ami de passage, on l'avait invité tel ou tel soir, c'était presque tous les jours mercredi. Sodome et Gomorrhe
Le café de la Mairie, 1st floor, for the friends of PROUSTpourTOUS, and Wednesday, for this week, takes place on Monday, more precisely Monday October 19, tonight. for "Proust, Jules et moi.": I tell my life, Proust answers by the voice of Marie-Laurence Tartas.
At 19h, a drink, at 19h30, the door of the first floor dining room is closed, not to be interrupted; be on time, we should be a crowd to test this new style (before the big premiere at the end of November). After the 1 hour conference-play, a new genre, one may stay for dinner...
Writing to each other is cool but meeting in person, it's better!
My telegram explained the Verdurins’ telephone message and had been all the more opportune since Wednesday (the day I had fixed happened to be a Wednesday) was the day set apart for dinner-parties by Mme. Verdurin, at la Raspelière, as in Paris, a fact of which I was unaware. Mme. Verdurin did not give ‘dinners,’ but she had ‘Wednesdays.’ These Wednesdays were works of art. While fully conscious that they had not their match anywhere, Mme. Verdurin introduced shades of distinction between them. “Last Wednesday was not as good as the one before,” she would say. “But I believe the next will be one of the best I have ever given.” Sometimes she went so far as to admit: “This Wednesday was not worthy of the others. But I have a big surprise for you next week.” In the closing weeks of the Paris season, before leaving for the country, the Mistress would announce the end of the Wednesdays. It gave her an opportunity to stimulate the faithful. “There are only three more Wednesdays left, there are only two more,” she would say, in the same tone as though the world were coming to an end. “You aren’t going to miss next Wednesday, for the finale.” But this finale was a sham, for she would announce: “Officially, there will be no more Wednesdays. To-day was the last for this year. But I shall be at home all the same on Wednesday. We shall have a little Wednesday to ourselves; I dare say these little private Wednesdays will be the nicest of all.” At la Raspelière, the Wednesdays were of necessity restricted, and since, if they had discovered a friend who was passing that way, they would invite him for one or another evening, almost every day of the week became a Wednesday. Cities of the Plain