/image%2F0724681%2F20150409%2Fob_e7bbca_bobdyane-02.jpg)
la dyane de Jeanjean
Juste avant Pâques, comme je voyais que les autoroutes allaient être encore surchargées, je pensai avec amusement, pas nostalgie, à mon "jules" de ma jeunesse pas le vrai jules (le dernier) mais celui de l'époque de mes vingt ans, Jean-jean, et comme nous voguions dans sa Dyane (une 2 cv carrée), nous avions été arrêtés par un gendarme qui nous dit "Beaucoup partent (sous-entendu en week-end), combien rentrerons?" je voulais écrire quelque chose de Mme Verdurin, mais j'étais en route pour le week end de Pâques...
- Vous, docteur, un savant, un esprit fort, vous venez naturellement le Vendredi saint comme un autre jour ? dit-elle à Cottard la première année, d'un ton assuré comme si elle ne pouvait douter de la réponse. Mais elle tremblait en attendant qu'il l'eût prononcée, car s'il n'était pas venu, elle risquait de se trouver seule.
– Je viendrai le Vendredi saint... vous faire mes adieux car nous allons passer les fêtes de Pâques en Auvergne.
– En Auvergne ? pour vous faire manger par les puces et la vermine, grand bien vous fasse ! Du côté de chez Swann
Just before Easter, as I saw on television the traffic jams on motorways, it reminded me of a week-end with Jean-jean, in our twenties, as a cop stopped us and before releasing us said: "Many are on the road but ho many will come back?" and I thought of Mme Verdurin: