Clansayes, un village en Drôme provençale, où tous les ans on parle de Proust, grâce à Catherine et Claude
Un article dans Le Nouvel Obs, sur l'apprentissage de l'orthographe, m'a donné une idée sur l'obstacle ressenti par beaucoup à la lecture de Proust: sa phrase dite alambiquée, ou du moins trop longue. Dans mes pérégrinations végétales, du chêne du parc de Sceaux à la truffe du Tricastin de la Drôme provençale, je rencontre les mêmes plaintes émanant de proustiens-en-herbe: la phrase, la phrase! Comme la punition des enfants qui ratent leur dictée semble ne pas faire effet, je propose pour les adultes, plus résistants et plus habitués, des dictées proustiennes, avec punition s'ils font trop de fautes de compréhension (lire 10 pages de Proust) et récompense s'ils comprennent bien (lire 20 pages): je demanderai au gentil philosophe qui fait l'apologie de la punition, Emmanuel Jaffelin, ce qu'il en pense. Une phrase typique à décortiquer: