Discussion assez confuse avec mon fils James qui me parle de "reverse science", un peu comme "reverse engineering", au sujet d'une déclaration qu'aurait faite un général canadien sur la vie d'extra-terrestres sur la terre mais non perçus par nous: on part des vestiges et on remonte à la science qui les a produits. C'est bien tout le contraire de la démarche scientifique...
Seule l'impression, si chétive qu'en semble la matière, si invraisemblable la trace, est un critérium de vérité et à cause de cela mérite seule d'être appréhendée par l'esprit, car elle est seule capable, s'il sait en dégager cette vérité, de l'amener à une plus grande perfection et de lui donner une pure joie. L'impression est pour l'écrivain ce qu'est l'expérimentation pour le savant, avec cette différence que chez le savant le travail de l'intelligence précède et chez l'écrivain vient après : Ce que nous n'avons pas eu à déchiffrer, à éclaircir par notre effort personnel, ce qui était clair avant nous, n'est pas à nous. Ne vient de nous-même que ce que nous tirons de l'obscurité qui est en nous et que ne connaissent pas les autres. Et comme l'art recompose exactement la vie, autour de ces vérités qu'on a atteintes en soi-même flotte une atmosphère de poésie, la douceur d'un mystère qui n'est que la pénombre que nous avons traversée. Le Temps retrouvé
Confused discussion with my son James about reverse science, involving a statement by a Canadian general about some alien life already present on Earth, but undetectable at this stage of science: starting from clues left by these aliens and going back to their science: the opposite of scientific thinking.